Éminent scientifique, aussi brillant que controversé, le Docteur Loïc le Ribault est un géologue, sédimentologue, et expert judiciaire en micro-analyse connu pour ses nombreux travaux sur le sicilium organique.
Ses découvertes, notamment concernant les diverses applications thérapeutiques du silicium G5, ont marqué le point de départ d’une longue série de recherches et succès scientifiques sur le sujet. Zoom sur la vie de ce précurseur à l’histoire mouvementée.
Un précurseur dans de nombreux domaines
Loïc Le Ribault voit le jour le 18 avril 1947 à Vannes (Bretagne). Géologue de formation, spécialisé dans les sciences sédimentologiques, il crée son propre laboratoire privé (le C.A.R.M.E, Centre d’Applications de Recherches en Microscopie Électronique) et devient, dès le début des années 70, l’un des pionniers en France dans l’utilisation du microscope électronique à balayage (M.E.B); une méthode révolutionnaire à l’origine de bon nombre de découvertes scientifiques, judiciaires et médicales.
C’est, notamment, au cours de ses expériences concernant l’histoire géologique et l’origine des grains de sable, qu’il parvient à extraire des solutions d’organo-siliciés et découvre alors par hasard leurs immenses vertus thérapeutiques. En effet, au cours de ses manipulations pour étudier ces solutions de solicium organique au microscope, il constate avec surprise que ses mains, atteintes de psoriasis depuis de nombreuses années, sont complètement libérées de la maladie en quelques jours. Cet épisode, tout à fait fortuit, constitue le point de départ de toutes les études futures de Loïc Le Ribault sur l’efficacité du silicium organique dans le traitement des affections cutanées.
Scientifique de renom, il commence en parallèle à travailler dans les années 80 aux côtés de la politique scientifique française, où il agit comme expert en micro-analyse auprès de la Cour d’Appel de Bordeaux et de la Cour de Cassation.
Ses travaux controversés sur le silicium organique
En 1982, Le Ribault rencontre celui qui deviendra à la fois son mentor et son plus proche collaborateur; Norbert Duffaut, chimiste à l’Université de Bordeaux, qui avait réussi à synthétiser en 1957 une molécule de silicium organique (G4) et l’appliquait dès lors avec succès dans le traitement des maladies cardio-vasculaires et troubles articulaires, dans l’indifférence la plus totale de la part des organismes français de la santé publique.
Pendant onze ans, Duffaut et Le Ribault s’évertuent à démontrer, à travers la guérison de milliers de patients, les grandes vertus thérapeutiques des composés organo-silicés pour les affections les plus variées: asthme, cirrhose, cholestérol, hypertension artérielle, effets secondaires de la chimiothérapie, …et se heurtent encore et toujours à un mur de la part des autorités médicales. Suite à la mort, dans des circonstances troublantes, de Norbert Duffaut, Loïc Le Ribault décide de poursuivre les recherches et met alors au point, en 1994, la molécule de silicium organique de cinquième génération (G5).
La mise en service du produit, en janvier 1996, en dépit du refus réitéré des organismes de santé de la tester et de l’agréer, entraîne une plainte du Conseil de l’Ordre des Médecins en France et l’Ordre National des Pharmaciens. Loïc Le Ribault est condamné pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. S’en suit alors une longue cavale de plus de 7 ans, entre les Caraïbes – où il parvient à obtenir les autorisations officielles pour l’utilisation du G5 dans tout le Commonwealth – l’île britannique de Jersey, l’Irlande, et enfin Genève, où il est arrêté en 2003 et condamné à 1 un de prison.
Libéré le 24 février 2004, il s’installe de nouveau entre la Suisse et l’Irlande pour reprendre ses travaux sur le G5. Il meurt le 6 juin 2007 à Dinard (Normandie), dans des circonstances encore inconnues, non sans laisser l’ensemble de ses titres de propriété intellectuelle, brevets, documentations scientifiques et travaux divers au laboratoire Silicium España Laboratorios SL.
Depuis ce jour, l’entreprise espagnole poursuit avec passion les travaux du scientifique français ; à l’heure actuelle, la molécule de silicium G5 est d’ailleurs commercialisée dans plus de 70 pays.